L'équipe en charge de l'édition critique française de Mein Kampf combine les origines, française et allemande, et les domaines d’expertise : germanistique, histoire de l’Allemagne, de la Première Guerre mondiale au nazisme en passant par la République de Weimar, histoire de la Shoah, histoire des juifs dans l’espace germanique. Voici les membres de l’équipe scientifique dirigée par Florent Brayard :
Anne-Sophie Anglaret est docteure en histoire et traductrice. Elle est spécialiste du régime de Vichy et a rédigé une thèse sur la Légion française des combattants, à paraître chez CNRS Éditions.
Ancien élève de l’École Normale Supérieure, agrégé d’allemand et docteur en études germaniques, Olivier Baisez est actuellement maître de conférences à l’université Paris 8-Vincennes Saint-Denis et membre de l’équipe de recherche « Les mondes allemands ». Son domaine de spécialité couvre l’histoire et l’histoire des idées dans le monde germanique aux XIXe et XXe siècles, particulièrement les études judéo-allemandes. Il a publié Architectes de Sion. La conception par les sionistes allemands de la colonisation juive en Palestine (1896‑1919) (Hermann, 2015).
Diplômée de l’ESCP et de l’IEP Paris, Dorothea Bohnekamp est docteure en histoire contemporaine et habilitée à diriger des recherches. Maître de conférences à l’université Paris 3-Sorbonne nouvelle, ses travaux portent principalement sur les enjeux politiques et culturels de l’exil juif ainsi que sur les questions de mémoire collective contemporaine en Allemagne comme en France. Elle a récemment publié De Weimar à Paris. Les Juifs d’Allemagne en république, 1918‑1940/44 (Fayard, 2015) et dirigé Penser les identités juives dans l’espace germanique, XIXe-XXe siècles (PUR, 2015).
David Gallo est ancien élève de l’École Normale Supérieure de Lyon, agrégé et docteur en histoire. Spécialiste de l’histoire de l’Allemagne contemporaine et du national-socialisme, il a consacré sa thèse de doctorat à « La politique de formation idéologique de la SS (1933‑1945) ».
Christian Ingrao est directeur de recherche au CNRS. Il est spécialiste du nazisme et de la violence de guerre. Il a publié Les chasseurs noirs. Essai sur la Brigade Dirlewanger (Perrin, 2006), Croire et détruire. Les intellectuels dans la machine de guerre SS (Fayard, 2010), La promesse de l’Est. Espérance nazie et génocide 1939‑1943 (Seuil, 2016), Les urgences d’un historien. Entretien avec Philippe Petit (Le Cerf, 2019) et Le soleil noir du paroxysme. Nazisme, violence de guerre, temps présent (Odile Jacob, 2021).
Historienne de formation, ancienne documentaliste au Mémorial de la Shoah, Johanna Linsler travaille actuellement au sein du LabEx Tepsis, à l’EHESS. Ses recherches portent sur les spoliations antisémites nazies, en particulier des œuvres d’art, et sur les différentes politiques européennes de restitution des biens spoliés mises en œuvre après 1945.
Formé en Allemagne, Stefan Martens a travaillé de 1983 à 2020 à l’Institut historique allemand de Paris, dont il a été le directeur adjoint. Ses recherches portent sur la république de Weimar et le régime nazi, ainsi que la France de Vichy et la vie quotidienne en Europe durant l’occupation allemande. Il a récemment codirigé deux volumes collectifs, Comme un Allemand en France. Lettres inédites sous l’Occupation, 1940‑1944 (Iconoclaste, 2016) et Görings Reich. Selbstinszenierungen in Carinhall (Christoph Links, 2019).
Nicolas Patin est ancien élève de l’École Normale Supérieure de Lyon, agrégé et docteur en histoire. Après avoir été chercheur à l’Institut historique allemand de Paris, il est actuellement maître de conférences à l’université Bordeaux-Montaigne. Il est spécialiste de la Première Guerre mondiale, de la république de Weimar et du nazisme. Il a publié La catastrophe allemande. 1674 destins parlementaires (Fayard, 2014) et Krüger. Un bourreau ordinaire (Fayard, 2017).
Ancienne élève de l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm (ENS) et agrégée en histoire, Marie-Bénédicte Vincent est actuellement professeure d’histoire contemporaine à l’Université de Franche-Comté et chercheuse au Centre Lucien Febvre. Spécialiste de l’histoire de l’Allemagne au XXe siècle, elle travaille sur la dénazification de l’Allemagne après 1945. Elle a notamment publié Serviteurs de l’État. Les élites administratives en Prusse de 1871 à 1933 (Belin, 2006) et Nouvelle histoire de l’Allemagne. XIXe-XXIe siècles (Perrin, 2020) et dirigé et codirigé plusieurs volumes collectifs.