- Entretien avec Yves Chevrier — Directeur d'études émérite — EHESS (Cespra)
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Yves Chevrier a dirigé pendant de nombreuses années le « Centre Chine » de l’EHESS, où il est directeur d’études émérite et membre du Centre de recherches sociologiques et politiques Raymond Aron (Cespra). Il a enseigné à l’Inalco, à l’IEP de Paris ainsi qu’à l’université de Genève. Ses recherches portent sur le politique en Chine de la fin du XIXe siècle au début du XXIe siècle : histoire du politique, concepts et pratiques politiques, transitions politiques (fin de l'Empire, régime du GMD, ère maoïste, recomposition du régime communiste après Mao, dictature et démocratie à Taïwan).
Ouvrages :
L’Empire terrestre. Histoire du politique en Chine aux XXe et XXIe siècles, t. 1, La Démocratie naufragée (1895-1976), t. 2, L’État restauré (de 1977 à nos jours), Paris, Seuil, 2022 et 2023.
Avec Alain Roux et Xiaohong Xiao-Planes (dir.), Citadins et citoyens dans la Chine du XXe siècle, Paris, Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme, 2010.
Articles et chapitres d’ouvrages collectifs :
« Political Subjects, Activism and Social Subjectivation in Contemporary China : A Tentative Historical Sketch », Sociétés politiques comparées, n° 46, septembre-décembre 2018, p. 2-111.
« L’empire mobile. Sur l’historicité du politique en Chine », dans Monique Jeudy-Ballini (dir.), Le Monde en mélanges, Paris, CNRS Éditions, 2016, p. 133-200.
« De la révolution à l’État par le communisme », Le Débat, n° 117, 2001, p. 92-113.
« Une société infirme : la société chinoise dans la transition modernisatrice », dans Claude Aubert et al., La Société chinoise après Mao. Entre autorité et modernité, Paris, Seuil, 1986, p. 229-315.
« Les réformes en Chine ou la stratégie du contournement », Politique étrangère, 1985, p. 119-138.
Annales, Histoire, Sciences Sociales, « La révolution des lignages », vol. 61, n° 6, novembre-décembre 2006.
Isabelle Attané, La Chine à bout de souffle. Le fardeau démographique, Paris, Fayard, 2016.
Claude Aubert, « Chine rurale : la révolution silencieuse », Projet, sept.-oct. 1982.
Stéphanie Balme, Chine : les visages de la justice ordinaire. Entre faits et droits, Paris, Presses de Sciences-Po, 2016.
Jean-François Bayart, L’Énergie de l’État. Pour une sociologie historique et comparée du politique, Paris, La Découverte, 2022.
Jean-Philippe Béja, À la recherche d’une ombre chinoise : le mouvement pour la démocratie en Chine, 1919-2004, Paris, Seuil, 2004.
Marie-Claire Bergère, L’Age d’or de la bourgeoisie chinoise, 1911-1937, Paris, Flammarion, 1986.
–, Sun Yat-sen, Paris, Fayard, 1994.
–, Histoire de Shanghai, Paris, Fayard, 2002.
Lucien Bianco, Les Origines de la révolution chinoise, Paris, Gallimard, 1967 ; 1987 ; 1997 (3ème édition, révisée) ; 2007 (nouvelle édition « mise à jour et augmentée »).
–, La Récidive. Révolution russe, révolution chinoise, Paris, Gallimard, 2014.
Michel Bonnin, Génération perdue. Le mouvement d’envoi des jeunes instruits à la campagne en Chine, 1968-1980, Paris, Éditions de l’EHESS, 2004.
Judith Bout, Les Confessions de Maître Zhang, Paris, François Bourin, 2013.
Jeremy Brown, Matthew D. Johnson (dir.), Maoism at the Grassroots: Everyday Life in China ‘s Era of High Socialism, Cambridge, Harvard University Press, 2015.
Jean-Pierre Cabestan, « La Chine évoluerait-elle vers un « autoritarisme éclairé » mais ploutocratique ? », Perspectives chinoises, 84/juillet-août 2004.
Anne Cheng, Histoire de la pensée chinoise, Paris, Seuil, 1997.
Mireille Delmas-Marty et Pierre-Etienne Will (dir.), La Chine et la démocratie, Paris, Fayard, 2007.
Jean-Luc Domenach, Chine : l’archipel oublié, Paris, Fayard, 1992.
–, Mao, sa cour et ses complots. Derrière les Murs rouges, Paris, Fayard, 2012.
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