- Entretien avec Vanessa Manceron — Directrice de recherche — CNRS (LESC)
- Biographie
- Bibliographie de Vanessa Manceron
- Bibliographie thématique
Vanessa Manceron est anthropologue, chercheur au CNRS. Ses recherches portent principalement sur les rapports à la nature en France, en Angleterre et actuellement en Italie. Ses principaux axes de travail concernent les controverses environnementales, les menaces, la cause animale, les relations avec le vivant. Elle a publié un ouvrage Une terre en partage. Liens et rivalités dans une société rurale (2005, MSH), de nombreux articles, et codirigé plusieurs numéros de revue, dont « Les animaux de la discorde » (2009), « L’imaginaire écologique » (2013) et « La mesure du danger » (2015). En 2016, Vanessa Manceron a relancé la revue Terrain. Anthropologie & sciences humaines dont elle a été rédactrice en chef pendant plusieurs années. Son dernier ouvrage, Les Veilleurs du vivant (La Découverte, 2022) porte sur l’engagement des naturalistes amateurs anglais dans la connaissance du vivant.
Les veilleurs du vivant. Avec les naturalistes amateurs, Paris, Éditions La Découverte, Collection « Les empêcheurs de penser en rond ».
« L’eau des étangs : gaz ou fluide ? De la transformation des eaux mortes en eaux vives », Techniques et Culture, 68, 2017, p. 26-47.
« Exil ou agentivité : ce que l’anthropologie fabrique avec les animaux », L’Année sociologique, 2016, vol. 66, n°2, p. 279-298.
« What is it like to be a bird ? Imagination zoologique et proximité à distance chez les amateurs d’oiseau en Angleterre », in M. Cros, J. Bondaz et F. Laugrand (dir.) Bêtes à pensées. Visions des mondes animaux, Paris, Éditions des Archives Contemporaines, 2015, p. 117-140.
« Les vivants outragés : usages militants des corps et perceptions des animaux d’élevage chez les défenseurs de la cause animale en France », in F. Keck & N. Vialles (ed.) Les hommes malades des animaux, Cahiers d’Anthropologie Sociale, Éditions de L’Herne, 2012, p. 57-78.
Hicham-Stéphane Afeissa, Manifeste pour une écologie de la différence, Bellevaux, Éditions Dehors, 2020.
David Elliston Allen, The Naturalist in Britain. A Social History, Harmondsworth, Penguin Books, 1978 [1976].
Scott Atran, Fondements de l’histoire naturelle. Pour une anthropologie de la science, Bruxelles, Éditions Complexe,1986.
Mark V. Barrow, Nature’s Ghosts. Confronting Extinction from the Age of Jefferson to the Age of Ecology, Chicago, University of Chicago Press, 2009.
Florian Charvolin, André Micoud & Lynn K. Nyhart (dir.), Des sciences citoyennes ? La question de l’amateur dans les sciences naturalistes, La Tour d’Aigues, Éditions de l’Aube, 2007.
Lorraine Daston & Peter Galison, Objectivité, Dijon, Les Presses du Réel, 2012 [2007].
Philippe Descola, Par-delà nature et culture, Paris, Gallimard, 2005.
Vinciane Despret, Naissance d’une théorie éthologique. La danse du cratérope écaillé, Le Plessis-Robinson, Éditions Synthélabo, 1996.
Antoine Hennion, « Une sociologie des attachements. D’une sociologie de la culture à une pragmatique de l’amateur », Sociétés, 85/3, 2004.
Robert E. Kohler, All creatures. Naturalists, Collectors, and Biodiversity, 1850-1950, Princeton and Oxford, Princeton University Press, 2006.
Bruno Latour, Politiques de la nature. Comment faire entrer les sciences en démocratie, Paris, La Découverte, 2004 [1999].
Isabelle Stengers, Résister au désastre. Dialogue avec Marin Schaffner, Paris, Wildproject, 2019.
Marie Sodikoff (dir.), The anthropology of Extinction. Essays on Culture and Species Death, Indiana University Press, 2012.
Keith Thomas, Dans le jardin de la nature. La mutation des sensibilités en Angleterre à l’époque moderne (1500-1800), Paris, Gallimard, 1985 [1983].
Lowenhaupt Anna Tsing, Friction. Délires et faux-semblants de la globalité, Paris, La Découverte, 2020 [2005].
Françoise Waquet, L’Ordre matériel du savoir. Comment les savants travaillent, XVI-XXIe siècles, Paris, Éditions CNRS, 2015