2020, une marée rouge en Sibérie

Une « marée rouge » (appelée ainsi dans les médias occidentaux) survenue en mai 2020 près de la ville de Norilsk, à savoir le déversement d’une quantité massive d’hydrocarbure dans le réseau hydrographique alentour, a suscité la mobilisation de nombreux acteurs en Russie. Plusieurs d’entre eux, comme Nornickel, l’entreprise multinationale propriétaire du réservoir accidenté, mettent en avant la fonte du pergélisol (sol gelé en permanence dans les régions polaires et en Sibérie), donc le changement climatique, comme une des causes du sinistre. Lors de précédentes alertes survenues dans l’Arctique, avant comme après 1991, des controverses écologiques avaient traversé la société soviétique, puis russe.

Qu’en est-il en 2020, à l’heure des réseaux sociaux ? Quels sont les acteurs aujourd’hui, et comment évaluer ensemble leurs espaces d’expérience, autrement dit les héritages du passé, leurs horizons d’attente, et les possibilités du futur ?   

 

Coordonné par Laurent Coumel

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