Le débat climatique en Russie et l’accident de Norilsk : quels héritages ?
post-doctorante

(EHESS – CERCEC / Université de Fribourg, Suisse)

Selon la dernière enquête Ipsos, seuls 13 % des Russes pensent que le changement climatique devrait être la principale préoccupation environnementale de leur gouvernement. Il s’agit du taux le plus bas parmi les 29 pays sondés1. En outre, 37 % des personnes interrogées ne pensaient pas que le changement climatique était dû à l’action humaine, mais à une évolution naturelle du climat. Sur ce point, la Russie se classait ainsi deuxième en termes de scepticisme sur l’origine anthropogénique du changement climatique, derrière le Japon (47 %) et tout juste devant les États-Unis (34 %).

Ce scepticisme a trouvé une nouvelle illustration dans le récent débat médiatique et les commentaires des personnalités politiques et scientifiques suscités par le déversement de gazole survenu à Norilsk. La dépendance aux hydrocarbures de l’État russe est souvent avancée comme la raison principale de l’ignorance en quelque sorte volontaire des causes humaines du changement climatique par la population russe, mais on peut aussi y voir le résultat des relations passées et présentes entre la science et les institutions du pouvoir politique en Russie. Ces relations, étroites, ont en effet favorisé une tendance climato-sceptique par plusieurs aspects, avec des nuances.

L’optimisme des scénarios soviétiques : histoire d’un anti-lanceur d’alerte

Un retour en arrière s’impose ici : dans les années 1960, comme dans les autres pays industrialisés, le changement climatique est apparu dans les débats scientifiques au sommet en URSS. Fait remarquable, à l’époque le doute sur les causes humaines de ce changement fut très vite balayé. Mikhaïl Boudyko (Budyko) (1920-2001), le plus célèbre climatologue russe, fut même le premier spécialiste de renommée mondiale, alors, à affirmer que le changement climatique était incontestablement d’origine humaine2. Pourtant, le même Boudyko peut être considéré comme un anti-lanceur d’alerte, au regard de son rôle dans la désinhibition de l’opinion scientifique en URSS à l’égard de la question climatique3. Il a ainsi contribué à une forme d’agnotologie particulière, autrement dit à la fabrique d’une ignorance partielle parmi ses collègues, les élites et les médias soviétiques.

En effet, pendant que ses collègues occidentaux sonnaient l’alarme sur les changements à venir pour les climats et les écosystèmes de la planète, Boudyko soutenait de son côté en 1973 que ceux-ci seraient positifs, estimant que « l’impact des humains sur le climat [permettrait] la prévention d’une future glaciation » (Dioxyde de carbone atmosphérique et climat, 1973). Cette idée venait de ses études sur le bilan thermique de la Terre, qui avaient déjà façonné sa théorie de l’effet albédo (1969)4. Celle-ci impliquait que, en raison de la moindre absorption de rayonnement solaire par les zones couvertes de neige, plus de glace se formerait de façon inexorable si aucune chaleur supplémentaire n'était produite, avec pour horizon une « Terre blanche » c’est-à-dire couverte de gel et de froid (Climat et vie, 1971), par un effet « boule de neige » au sens propre comme au sens figuré5.

Plus tard, au cours des années 1980, son équipe souligna l’impact positif du changement climatique sur le processus de photosynthèse et, partant, sur la croissance de la production agricole qui en découlerait (Budyko & Izrael, Changement climatique anthropique, 1987). Les sécheresses et la réduction attendue des précipitations dans certaines régions seraient compensées par l’allongement de la saison chaude dans d’autres régions. Pour la Russie, cela devait aussi signifier une augmentation de la surface des terres arables par l’effet du déplacement des zones climatiques vers le nord. Pour finir, lors d’une conférence tenue à Hambourg en 1988, Boudyko aurait qualifié les tentatives de prévenir le changement climatique de « crime contre l’humanité », d’après une lettre retrouvée dans les archives du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC / IPCC en anglais)6.

Chernokulsky, Graphique

La température global de l’air à la surface de la terre : observations et projections.

Graphique reproduit avec l’aimable autorisation d’Alexander Chernokulsky.

La science du climat et l’État en Russie : une ancienne proximité, et des tensions récentes

Les scientifiques soviétiques n’ont jamais travaillé en vase clos. L’histoire de leurs relations avec les autorités révèle ainsi plusieurs exemples d’une forte subordination, mais aussi d’une réciprocité dans l’instrumentalisation des uns par les autres7

Dans les années 1970, la tendance à minimiser les conséquences possibles du changement climatique se retrouve à la fois chez les chercheurs, et au sein de l’appareil dirigeant du pays. Comme l’a récemment souligné l’historienne russe Julia Lajus, dans son discours d’ouverture de la Conférence mondiale pour le climat de 1979 à Genève, Evgeny Fiodorov (Fedorov) (1910-1981), qui dirigeait la délégation soviétique, fit référence à la production générale de chaleur issue de l’activité humaine, mais resta très évasif sur les conséquences de l’utilisation des combustibles fossiles et conclut à l’urgence de résoudre d’autres problèmes globaux jugés plus importants, tels que la sécurité alimentaire8. La carrière de Fiodorov, géophysicien aux fonctions administrativo-politiques de premier plan, puisqu’il avait dirigé le Service hydrométéorologique d’État (Gidromet suivant l’acronyme courant en russe) pendant la Seconde Guerre mondiale, puis à nouveau de 1962 à 1974, tout en étant un membre éminent de l’Organisation météorologique mondiale, se situe à la croisée des formes de coopération Est-Ouest pendant la Guerre froide, et des liens entre science et pouvoir (civil et militaire) en URSS9. De fait, sa position en 1979 reflète parfaitement celle exprimée dans les brochures de vulgarisation scientifique imprimées pour la population soviétique par des maisons d’édition officielles alors : le changement climatique y est dépeint non comme une catastrophe, mais comme un facteur de modernité et de développement humain10.

livre_1979

couverture de la brochure Vliânie čeloveka na klimat (« L’influence de l’homme sur le climat »),

Moscou, Znanie, 1979

Après la chute de l’Union soviétique, la relation entre la communauté scientifique et l’État évolua, le débat public sur le changement climatique aussi. Alors que, à quelques exceptions près, la classe politique soviétique s’abstenait plutôt de mentionner le changement climatique en public, le Président Vladimir Poutine s’est distingué par ses positions sur le sujet, notamment par une petite phrase devenue virale dans les médias, au début des années 2000, qualifiant la Russie de « pays froid, où quelques degrés supplémentaires permettraient de faire des économies de chauffage et de vêtements »11. Mise à part la parenthèse de la présidence Medvedev (2008-2012), qui a mis en garde contre la catastrophe climatique, défini pour la première fois une « doctrine » pour la Russie et attribué les feux de forêt de 2010 au changement climatique, il n’y a pratiquement pas de place pour le changement climatique d’origine humaine dans la position officielle des autorités russes12. D’après le Kremlin, aujourd’hui encore, les changements météorologiques constatés s’expliqueraient par des cycles climatiques naturels qui n’appellent aucune action particulière. Ainsi, en décembre 2019, lors de sa conférence de presse de fin d’année, Poutine a soutenu qu’il était presque impossible d’évaluer l’impact humain sur le changement climatique, et ce en dépit du consensus scientifique global13.

A contrario, la position de la communauté scientifique a considérablement évolué, y compris sur la question des conséquences du changement climatique, provoquant des tensions inédites entre monde académique et autorités politiques ces derniers temps. Depuis les années 1990, la plupart des études menées par des climatologues russes s’accordent sur les conséquences négatives du changement climatique comme sur son origine humaine. Un consensus reflété dans les rapports régulièrement publiés par les services hydrométéorologiques russes (Rosgidromet, le successeur du Gidromet)14. Boudyko lui-même est revenu sur ses propres positions au début des années 1990, ce qui lui a peut-être valu de se voir décerner le prestigieux prix japonais « Planète bleue » en 199815. L’obligation pour les scientifiques de soutenir les industries extractives en Russie s’est retrouvée significativement allégée, dans les années de présidence de Boris Eltsine (1991-1999), par rapport à la période soviétique, ce qui joue sans doute pour beaucoup dans cette évolution. En outre, le recours accru aux modèles climatiques informatiques et la formation d’une nouvelle génération de modélisateurs ont permis de diversifier les vues, mettant en minorité les plus conservatrices, à savoir celles de certains empiristes et spécialistes en physique théorique, qui constituent encore aujourd’hui, à l’échelle mondiale, la majorité des scientifiques climato-sceptiques16.

Cependant, au cours des deux dernières décennies, ce ne sont pas les recherches des climatologues russes qui ont façonné la position officielle ou l’opinion publique sur le changement climatique. C’est plutôt un mélange d’intérêts gouvernementaux soutenus par une sélection très orientée d’expert scientifiques. Le cas du conseil scientifique russe sur le protocole de Kyoto illustre bien cette relation particulière entre savants et sommet du pouvoir politico-économique. En 2004, le gouvernement russe sollicite une expertise scientifique au sujet de la ratification du protocole de Kyoto. La commission chargée de délivrer cette expertise était dirigée par Iouri Izrael (1930-2014), disciple et successeur de Fiodorov à la tête du Gidromet puis directeur, jusqu’à 2011, de l’Institut du Climat Global et de l’Écologie, qu’il avait lui-même fondé en 1989 à Moscou17. Il était alors considéré comme un conseiller du Président Poutine et il avait joué un rôle de premier plan depuis les débuts du GIEC en 1988, notamment en tant que vice-président de 1992 à 200818. Mais ce rôle était ambigu : Izrael lui-même était sur des positions climato-sceptiques notoires au milieu des années 200019.

La majorité des scientifiques consultés en 2004 se prononcèrent contre la ratification, arguant qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves pour justifier la mise en œuvre de mesures politiques. Compte tenu de la masse de savoirs produite à l’époque soviétique, y compris sur les preuves de l’impact anthropique sur le climat, cet argument est surprenant. Un examen plus approfondi révèle cependant que ces déclarations publiques ainsi que le vote au conseil scientifique russe sur le protocole de Kyoto n’impliquent que très peu de véritables experts en matière de changement climatique. Le fait que deux climato-sceptiques notoires, Iouri Izrael et Andrei Illarionov, économiste et conseiller du président Poutine à cette époque, aient organisé ce vote, est souvent présenté comme la clé de son résultat : il était en fait cousu de fil blanc. Très peu de climatologues y ont d’ailleurs participé mais, parmi les rares présents à voter pour la ratification se trouve le physicien de l’atmosphère Gueorgi Golitsyn (né en 1935), un des premiers à avoir, avec Boudyko et Izrael, alerté sur le risque de catastrophes climatiques à la fin des années 198020. Golitsyn signa ensuite une pétition en faveur de la ratification avec quatre autres scientifiques, dont l’ancien ministre russe de l’environnement des années 1991-2000 Viktor Danilov-Danilian (Danilov-Danilyan) (né en 1938), mais celle-ci ne fut pas rendue publique21.

Les experts climatiques russes aimeraient pourtant bien être consultés. En janvier 2019, vingt-deux climatologues signent une pétition adressée au président de l'Académie des sciences de Russie (ASR), demandant d’être davantage associés aux positions officielles de celle-ci sur les actions à mener contre le changement climatique22. Ils critiquent le fait que l’ASR a fait des déclarations officielles sur cette question sans s’appuyer sur leurs publications, mais sur celle d’« experts » non identifiés lorsqu’il s’agissait de prétexter un manque de preuves scientifiques sur le changement climatique. Les signataires ont protesté qu’aucun d’entre eux n’avait jamais été consulté.

L’accident de Norilsk, un effet du changement climatique ? Naissance d’une controverse

De fait, le rôle des climatologues en Russie est aussi négligeable que la place du changement climatique dans le discours politique russe en général. Une tragique illustration en est le récent désastre survenu à Norilsk qui a vu 20 000 tonnes de gazole se déverser dans les rivières voisines Daldykan et Ambarnaïa (Ambarnaya). Peu de temps après, différents acteurs ont débattu des causes de l’accident (la fuite dans le réservoir) dans les médias. Sans surprise, Sergey Dyachenko, un haut-dirigeant de l’entreprise Nornickel (il est le premier vice-président du groupe) dont le réservoir de stockage de carburant a provoqué la marée rouge, a rapidement laissé entendre que c’était la fonte du pergélisol qui avait fragilisé la structure sous les bâtiments industriels concernés. Il fut alors rejoint dans ses conclusions par Dimitri Kolbykin, alors ministre de l’Environnement (2018-2020), ainsi que par l’organisation non gouvernementale Greenpeace Russie et le mouvement ex-partisan « Alliance des Verts », et plusieurs autres responsables d’institutions académiques, ou supposées telles23. Aleksandr Fiodorov, directeur adjoint de l’Institut de recherche sur le pergélisol de Iakoutsk, se montra toutefois bien plus prudent en affirmant simplement ne pas être sûr de ce qui s’était passé – mais précisant que beaucoup d’infrastructures industrielles et énergétiques du grand nord russe étaient construites dans des « zones dangereuses »24.

Dans un contrepied parfait, les médias russes officiels et le Kremlin n’ont pas même mentionné la fonte du pergélisol comme cause possible de la marée rouge. Celle-ci a plutôt été traitée comme un accident qui aurait pu survenir n’importe où, sans signification politique ou environnementale particulière. Quelques mois plus tard, le 10 novembre 2020, une étude du Service russe fédéral de supervision environnementale, technologique et nucléaire (Rostekhnadzor) conclut que c’est le non-respect des normes de qualité et de sécurité pendant la construction et l’exploitation de la centrale thermique, et non le dégel du pergélisol qui a causé l’effondrement du réservoir, écartant ainsi toute connexion avec le changement climatique25. Les services de l’État russe semblent bien ainsi s’inscrire dans la continuité avec la période soviétique, lorsque leur expertise était alignée sur les positions officielles en matière de climat et d’environnement en général.

Tout comme la climatologie, la science du pergélisol en Union soviétique était profondément impliquée dans le plan gouvernemental de modernisation et d’industrialisation du pays. Tandis que la climatologie avait servi à développer, dans les années 1950 et 1960, des moyens de modifier localement le climat pour améliorer l’agriculture, avec quelques succès, les spécialistes du pergélisol avaient conseillé le gouvernement sur la meilleure façon de construire sur ce type de sols qui couvre la moitié de la surface de la Russie actuelle. Et bien que l’expression même de pergélisol, večnaâ merzlota, ou « gel éternel », ai fait l’objet de nombreux débats au sein de la communauté scientifique depuis son invention dans les années 1930, ce caractère éternel convenait parfaitement au projet d’un développement infini promu par les dirigeants du pays26. A la fin des années 1940, à l’apogée du stalinisme et de ses projets transformistes à l’égard de la nature, des scientifiques soviétiques avancèrent timidement que l’adjectif « éternel » renvoyait à une capacité limitée de l’homme à manipuler la terre gelée : il ne pouvait pas disposer à sa guise de toutes les ressources de la Sibérie27. Mais aujourd’hui, le changement en cours dans le pergélisol semble faire l’objet d’un déni, pour des raisons économiques et politiques à la fois : l’idéologie, en quelque sorte, est de retour, mais dans le cadre d’un lobbying intense de la part de certains milieux d’affaires liées à l’État russe.

Conclusion : rien de nouveau sous le soleil, ou la glace s’est-elle un peu fendue ?

Quinze ans après le refus de la commission des scientifiques russes de ratifier le protocole de Kyoto, lors de la Semaine de l’éducation environnementale organisée à Moscou en mai 2020 par la Fondation Vernadski et l’Académie écologique de Russie, les intervenants du panel sur le changement climatique évoquaient toujours « l’incertitude scientifique » entourant la question28. Mais quelques mois plus tard, quelque chose a peut-être changé dans le rapport entre le monde de la science et le débat public en Russie. La catastrophe de Norilsk offre peut-être une opportunité durable aux scientifiques et aux activistes environnementaux d’exprimer leurs craintes au sujet du changement climatique. Si cela s’avérait le cas à l’avenir, cela pourrait révolutionner les rapports entre science, opinion publique et pouvoirs en Russie. D’ailleurs, la dynamique entre les intérêts économiques – ceux de la multinationale Nornickel, en l’occurrence – et le monde de la recherche est en train d’évoluer, comme le montre le partenariat scellé autour de la « Grande expédition norilskienne » signé en septembre 2020 entre la Branche sibérienne de l’ASR, et Nornickel29. Alors que les climatologues ont été, depuis au moins vingt ans, chargés de fournir aux dirigeants politico-économiques de la Russie des raisons de ne rien faire en réponse au changement climatique, ils pourraient à l’avenir chercher à faire entendre un autre discours, voire les aider à changer de point de vue sur l’avenir du pays. La voie est certes étroite pour permettre à ce dernier de devenir un « géant vert »30. Il reste en effet à savoir si ce genre de partenariat aidera à faire reculer le climato-scepticisme dans la sphère publique russe, voire à être mieux prise en compte dans les processus de décision.

Unfold notes and references
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2

Boudyko, M.I. Nekotorye puty vozdeystviya na klimat, Meteorologiya i Gidrologiya, no 2, 1962, p. 3-8.

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3

Sur l’usage historien de la notion de désinhibition, voir Jean-Baptiste Fressoz, « Biopouvoir et désinhibitions modernes : la fabrication du consentement technologique au tournant des XVIIIe et XIXe siècles », Revue d’histoire moderne & contemporaine 4, no 60-4/4 bis, 2013, p. 122-138.

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6

Archives du GIEC, projet de lettre de John Houghton à Yu. Izrael, juin 1989.

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8

Julia Lajus, « Soviet official critiques of the resource scarcity prediction by limits to growth report: the case of Evgenii Fedorov’s ecological crisis rhetoric, » European Review of History 27, no 3, 2020, p. 321‑41.

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10

Par exemple : Vliânie čeloveka na klimat, Moscou, Znanie, 1979.

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11

Cité par Marie-Hélène Mandrillon, « La Russie et le protocole de Kyoto : une ratification en trompe-l’œil », Critique internationale 29/4, 2005, p. 37‑47.

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14

Voir l’entretien avec Alexander Ananyev dans ce dossier.

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16

Myanna Lahsen, « Anatomy of Dissent: A Cultural Analysis of Climate Scepticism », American Behavioral Scientist 6(57), 2013, p. 732-753.

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17

Mandrillon Marie-Hélène, « La polémique sur la ratification du protocole de Kyoto en Russie : poids des réseaux soviétiques et nouveaux dilemmes », Revue d’études comparatives Est-Ouest 36(1), 2005, p. 179‑205.

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20

M.I. Budyko, G.S. Golitsyn, Y.A. Izrael, Global climatic catastrophes, Berlin/New York, Springer-Verlag, 1988.

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21

Entretien avec Viktor Danilov-Danilian, 17.06.2020.

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23

En ligne ; voir l’article de Laurent Coumel dans ce dossier.

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26

Pey-Yi Chu, The Life of Permafrost: A History of Frozen Earth in Russian and Soviet Science, Toronto, University of Toronto Press, 2021.

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27

Marie-Hélène Mandrillon, « L’expertise d’État, creuset de l’environnement en URSS », Vingtième Siècle. Revue d’histoire, no 113, 2012, p. 107‑116.

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29

Voir l’article de Marie-Hélène Mandrillon à paraître dans cet atelier.

Retour vers la note de texte 10286

30

Veli-Pekka Tynkkynen, « Could Russia Embrace an Energy Transition? », Current History 119, no 819, 2020, p. 270‑74. DOI : 10.1525/curh.2020.119.819.270.

Budyko, M.I., « Nekotorye puty vozdejstviâ na klimat » (Quelques voies du changement climatique), Meteorologiâ i gidrologiâ, no 2, 1962, p. 3-8.

 

Budyko, M.I., Klimat i žiznʹ (Climat et vie), Leningrad, Gidrometeoizdat, 1971.

 

Budyko, M.I. Atmosfernaâ uglekislota i klimat (Dioxyde de carbone atmosphérique et climat), Leningrad: Gidrometeoizdat, 1973.

Budyko, M.I., Yu. A. Izrael. Antropogennye izmeneniâ klimata (Changement climatique anthropique), Leningrad, Gidrometeoizdat, 1987.

Budyko, M.I., G.S. Golitsyn, Y.A. Izrael. Global climatic catastrophes, Berlin/New York, Springer Verlag, 1988.

Chu, Pey-Yi, The Life of Permafrost: A History of Frozen Earth in Russian and Soviet Science, Toronto, University of Toronto Press, 2021.

Fressoz, Jean-Baptiste, « Biopouvoir et désinhibitions modernes : la fabrication du consentement technologique au tournant des XVIIIe et XIXe siècles », Revue d’histoire moderne & contemporaine, no 60-4/4 bis, 2013, p. 122-138. DOI : 10.3917/rhmc.604.0122.

Lahsen, Myanna « Anatomy of Dissent: A Cultural Analysis of Climate Scepticism », American Behavioral Scientist 6 (57), 2013, p. 732-753. DOI : 10.1177/0002764212469799.

Lajus, Julia, « Soviet official critiques of the resource scarcity prediction by limits to growth report: the case of Evgenii Fedorov’s ecological crisis rhetoric », European Review of History: Revue européenne d’histoire 27, no 3, 2020, p. 321‑41. DOI : 10.1080/13507486.2020.1737654.

Mandrillon, Marie-Hélène, « La Russie et le protocole de Kyoto : une ratification en trompe-l’œil », Critique internationale 29/4, 2005, p. 37‑47. DOI : 10.3917/crii.029.0037.

 

Mandrillon, Marie-Hélène, « La polémique sur la ratification du protocole de Kyoto en Russie : poids des réseaux soviétiques et nouveaux dilemmes », Revue d’études comparatives Est-Ouest 36 (1), 2005, p. 179‑205. DOI : 10.3406/receo.2005.1700.

 

Mandrillon, Marie-Hélène, « L’expertise d’État, creuset de l’environnement en URSS », Vingtième Siècle. Revue d’histoire, no 113, 2012, p. 107‑116. DOI : 10.3917/vin.113.0107.

Tynkkynen, Nina, « La Russie et la politique climatique globale », Russie.NEI.Visions, no 80, septembre 2014, [en ligne]. 

Tynkkynen, Veli-Pekka. « Could Russia Embrace an Energy Transition? » Current History 119, no 819, 2020, p. 270‑74. DOI : 10.1525/curh.2020.119.819.270.